Abstract
Dans les années dix de notre siècle, un genre nouveau de film s'installe en Italie aux côtés des grandes productions historiques : le cinéma des divas dont l'histoire-type tourne autour des drames d'un "ménage à trois". Il Fuoco (Giovanni Pastrone, 1915) serait, selon l'auteur, un film moderne qui, dans le même temps, garde des liens serrés avec le passé. L'influence de la littérature "décadente" d'un D'Annunzio et celle de la peinture
académique (motif de la femme à moitié nue de Cabanel et de Manet) sont nettes dans
le portrait filmique et pictural de la femme fatale. Ainsi, ce genre de film marque la fuite hors de la réalité contemporaine de la crise économique et de la guerre.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 55-66 |
Journal | Iris : a journal of theory on image and |
Publication status | Published - 1992 |